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españa se lava la cara

Parecía que teníamos vergüenza de enseñar lo mejor que tenemos… y durante años hemos dado una imagen cutre de nosotros mismos, por lo menos en el exterior. El nuevo canal cultural de la televisión púbica de España (la de todos) nace para convertirse en «la ventana audiovisual de la cultura en español”. tve culturales está calentido, en la digital terrestre y en Digital+ , también se pone en distribución en las Américas: pregunte a su operador de cable: pídale cultura en español, de España. Sigue leyendo

paso a la cultura

Nace para convertirse en «la ventana audiovisual de la cultura en español”. Suena romántico, ¿verdad? Es que nos tenían muy mal acostumbrados. Televisión Española se ha fijado este objetivo para tve cultural.es, que verá la luz en primavera. Un nuevo canal de televisión, dirigido al TDT, pero que esperamos ver en todo el mundo vía satélite, cable y, sobre todo, internet. La consolidación vendrá el año que viene, con el apagón analógico. ¡Ya era hora! Sigue leyendo

le contrat du siècle

martens

Quand on parle de changement en Espagne, la première chose qu’on pense c’est à changer les visages des animateurs des journaux télévisés par des coquettes femmes.

Par contre, l’Europe ‘charge les batteries’. La crise presse le pas à la révolution sur Internet. En revanche il ne s’agit pas de changer ‘jingles’ ou mettre des jolies femmes non plus pour les nouvelles : ce n’est pas une mauvaise idée d’avoir des collègues intelligentes, qui communiquent assez couramment, avec crédibilité… et qui parlent des langues, à propos. Mais la crise nous a obligés à faire quelque chose plus radical, et ça ne serait pas du tout facile à faire…

Il y a un projet européen absolument pionnier pour faire des informations sur le net, utilisant les plateformes traditionnelles pour mettre une nouvelle façon interactive et multinationale de faire des informations en commun.

L’Espagne fera partie du noyau dur du Réseau de Télévisons Européennes. 71 millions d’euros sont en jeu : un juteux contrat pour faire des informations dans le temps de crise. Oui, j’ai dit bien : pour faire des informations, parce qu’une fois que le projet soit adjugé, la ligne éditoriale sera aux mains de professionnels.

tve_logo_pq2Bruxelles s’est rendu compte de ce qui le message européen ne fait pas partie de la ‘langue de bois’ institutionnelle et elle a décidé de disposer des meilleures services d’informations pour la tâche de raconter l’Europe aux citoyens : des journaux télévisés et des émissions spéciales.telecinco3

L’audiovisuel espagnol a pari à l’Europe et il prépare déjà la Présidence Européenne avec la Belgique el l’Hongrie. Autant le public que le privé : d’un côté la TVE et les régionales ; d’un autre, Telecinco et Antena 3.

ebuIl s’agit de rigueur : il faut douer de crédibilité à l’information pour réussir un intérêt des citoyens sur Bruxelles, c’est-à-dire, sur l’Union Européenne. Il y a trois candidats au « contrat du siècle », mais la décision finale est en retard. La Commission Européenne devait faire public la décision avant Noël, mais nous sommes encore sans en savoir plus. La décision finale ne sera donc définitive, on est sûr. Les trois consortiums seront présélectionnés et on commencera alors la vraie lutte politique.

Le ‘consortium EBU’ coordonné par « l’European Broadcasting Union » est dirigée par la télévision belge francophone : la RTBF,_anews-journalist-web-213x71px2 un leader modeste, mais courageux. D’autre part, l’Espagne fait un doublet avec les audiences de TVE et elle s’ajoute à quelques unes régionales. En plus d’EBU, Center TV Düsseldorf et [a]news sera sous-traité du consortium RETV. En tout cas, l’Espagne est déjà le pays le mieux représenté dans le projet.

Il dirait un ami à moi comme ça : « Avec tous ces millions, José María, tu achètes 150 appartements !». Même plus – j’ajoute – avec la crise. Le projet du 71 millions d’euros sera complètement payé avec les fonds européens.

Les radios et les télévisions européennes sont donc mis dans une expérience inédite : approcher l’Europe aux européens avec une langue plus proche et avec les utiles du futur. Les radios ont déjà commencé à joindre sur EURANET et les télévisions ont déjà leur web interactive en neuf langues.

Les responsables de Communication de la Commission Européenne ont mis en pratique l’aventure informative la plus ambitieuse de tout l’historie de l’UE.

Et pour ceux qui pensent qui nos parlons de propagande, lisez le règlement de EUTVNET. J’appuie cette initiative depuis une position professionnelle de journaliste indépendant, parce qu’il a des garanties d’indépendance éditorial, de liberté de presse et de neutralité informative. Les stations radio et télé qui fassent EURANET et EUTVNET, elles-mêmes doivent se doter d’une ‘lettre éditorial’ : voilà la crédibilité du projet. Personne ne dira quelles nouvelles doivent-ils offrir et comment doivent-ils les faire non plus, même pas dans quel station ou chaîne ni à quelle heure non plus.

En tout cas, il reste en Espagne des chaînes de télévision qui continuent à se méfier de l’Europe et qui ont refusé l’offre de faire une radio et une télévision plus professionnelle, avec plus de ressources. D’argent européenne, que c’est à tous, pour faire des bons journaux télévisés : de bonne radio et de bonne télévision.

raiBruxelles a attiré l’attention des responsables de l’information. On a quelques mois pour convaincre Bruxelles sur qui peut le faire mieux dans un ‘dialogue compétitive’ parmi les consortiums sélectionnés. Même pas les grands auront d’avantage parce qu’il faut ajouter 15 chaînes et couvrir un marché de 250 millions de téléspectateurs, juste la moitié de l’Europe. Le consortium de télévisions qui gagnera le ‘contrat du siècle’ aura les ressources pour produire des journaux de qualité et nous, les correspondants, aurons plus de ressources pour leur raconter ce qu’ils veulent savoir.  tf1

logortvaPour la première fois, RTVE participe dans un grand projet informatif européen dans le group où il est EBU, l’ « European Broadcaster Union » : Eurovision, connu comme ça pour tous. Les télévisions régionales espagnoles se sont faites concurrence avec le même dorsal : les andalouses, les canariennes, les castillanes, les navarraises, les manchegos et les catalanes. Parmi les étrangers, ceux qui ont confirmé leur participation dans ce projet d’Eurovision sont : la RAI, TF1, et la chaîne d’informations Canal+ France, iTele ; les polonais du chaîne publique nationale, TVP ; et les chaînes publiques hongroise, slovène, tchèque, slovaque et suédoise.canal_logo_tv31promecal_dimanchatvcanaria

En face sont-ils Telecinco et Antena 3. Leur consortium est dirigé par une maison de production de Berlin, Media Consulta, a3qui produira les programmes européens pour leurs clients associés. Un troisième consortium de télévisons locales italiennes et britanniques, dirigées par l’ITV (10 Local TV), complète le panorama d’entreprises qui aspirent aux millions.

the deal of the century

martensWhen we speak about change in Spain, the first thing we think is in changing faces on newsreaders to watch the news made by beautiful and coquettish girls.

But Europe gets one’s act together. Crisis accelerates the Internet revolution, but it is not about changing jingles, nor having beautiful girls as newsreaders: it is not a bad idea to have intelligent mates who communicate well, with credibility… and who speak languages, by the way. In this situation of crisis, something more than that has to be done, and it is not easy.

There is a project that is absolutely innovative at European level to make information on line, using traditional platforms in a new common way to make information, interactive and multicultural.

Spain will take part in the hard nucleus of European Television Network. 71 millions euros are at stake: a succulent contract to make information at crisis time. Yes, I did: to make information, because once awarded the tender, the editorial line will be in professional hands.

tve_logo_pq2Brussels has realized that the European message is not made by the institutional ‘langue de bois’ and, for this reason, it has decided to leave the job to tell Europe to citizens in hands of the best news services. telecinco3

Although they do not have an agreement with Moncloa yet, which is preparing its European Presidency with Belgium and Hungary, audiovisual industry in Spain bets for Europe. Both public and private: on the one hand, TVE and the regional televisions; on the other, Telecinco and Antena 3.

ebuBecause this all about: giving credibility to the information to wake up an interest about the EU among citizens. There are three applicants to ‘the century contract’ but the final decision is two months late. The European Commission had to make its decision public before Christmas and we still have no news right now. There is something sure: the decision will not be definitive. The three candidates will be preselected and then the politic fight will start.

In the ‘EBU consortium’, coordinated by The European Broadcasting Union, and leaded by a French-speaking Belgian television: the Belgian RTBF, although modest, is leading. Spain makes double with TVE audiences and some regional televisions. Apart from EBU and Center TV Düsseldorf, [a] news will be a subcontract in RETV consortium. Anyway, Spain is already the best represented country in the project._anews-journalist-web-213x71px

As a friend of mine says: ‘with this amount of millions, you can buy 150 apartments, José María’. Even more, at crisis time. The 71 millions euros project will be totally paid with European funds.

European radios and televisions are in an unprecedented experience: to bring Europe closer to European people in an easy language and with the future tools. On the one hand, radios have already joined to EURANET; on the other, televisions already have an interactive web in nine languages.

Communication in charge of European Commission are starting the most ambitious informative challenge in the whole history of the UE.

And those who think we are talking about advertising, please read EUTVNET bases. I support the initiative, from a very professional position, from an independent journalist, because there are guarantees of an independent editorial, freedom of the press and informative neutrality. Radio stations and television channels which make EURANET and EUTVNET should have an own ‘editorial letter’: here is the credibility of the project. No one will tell them how to give news, nor in which channel or radio station, nor at what time.

Anyway, there are television channels in Spain which continue mistrusting Europe and which have refused the offer of making a professional radio or television. With European money, which is everybody’s money, to make good news bulletins: good radio and good television.

raiBrussels has woken up the attention of news in charge. We have some months to convince Brussels who can do his best in a competitive dialogue process between selected consortiums. The big ones will not even have the advantage because 15 channels and a large audience (250 millions of viewers) must to be joined, just a half Europe. On the one hand, the television consortium which wins ‘the contract of the century’ will have the resources to produce quality news bulletins; on the other correspondents will have more resources to tell them what they want to know.tf1

logortvaFor the first time, RTVE takes part in a big European informative project next to EBU, the European Broadcaster Union: Eurovision. In the same group, some Spanish regional televisions are beating under the same umbrella. Among the other European countries, RAI, TF1, Canal + France, iTele, TVP (Polish Public National Television), TVP and publics channels from Hungary, Slovenia, Czech Republic, Slovakia and Sweden have already confirm their interest with Eurovision.canal_logo_tv31

promecal_diTelecinco and Antena 3 tvcanariamanchaare opposite them. Its consortium is leaded by a private broadcasting company from Berlina3, Media Consulta, which will broadcast European programs to their associated clients. Finally, a third consortium of Italian and British televisions leaded by ITV (10 Local TV) fill out the tenders which aspire to the coveted millions.

el contrato del siglo

martens

Cuando en España hablamos de cambio, lo primero que se nos ocurre es pensar en cambiar las caras de los telediarios, para que nos cuenten las noticias chicas-florero con ‘caída de párpados’. Pero Europa se pone las pilas. La crisis acelera la revolución internet y no se trata de cambiar jingles ni de poner chicas guapas a hacer noticias: que no está mal tener compañeras inteligentes, que comuniquen bien, con credibilidad… y que hablen idiomas, por cierto. La crisis nos obliga a algo mucho más radical, a reinventar el periodismo y a reinventarnos como periodistas. En eso estamos, aunque no va a ser nada fácil. Sigue leyendo

carta a un corresponsal de tve

Ha llovido un poco desde que Luis Duque, que luego fue realizador de ‘Los Desayunos de TVE’, nos hiciera esta foto mientras buscábamos mormones adúlteros en Utah y Colorado.

Estábamos rodando un ‘En Portada’ («Cuando llegan los Santos’) para Asunción Valdés, que luego se iría de jefa de Prensa a la Casa del Rey. En 1986 yo era un intrépido reportero al que TVE pagaba por semana trabajada. Como a los obreros de la construcción.

No fue fácil tomar la decisión de irse de TVE, ni ha sido un camino de rosas la ‘descompresión’. Tampoco fueron fáciles esos 23 años dando tumbos; ni fácil trabajar condicionados por la ideología que ha ganado las últimas elecciones, aunque la política a los corresponsales sinceramente nos afectaba poco. Pero no es tarea cómoda hacer el minuto de telediario con jefes que juran en arameo cuando consigues ser ameno y creativo:

¿Verdad que no querías un Visconti en Bruselas, Urdaci?

Años complicados, ‘indeed’, siempre con la casa y la familia a cuestas, de país en país, de puerto en puerto: Bonn, Rabat, Madrid, Berlín, Nueva York, Bruselas… y aquel ‘coitus interruptus’ de Washington, dónde me dejaron justo poner un trozo de Muro de Berlín como primera piedra de la nueva corresponsalía. Pero el mentado Urdaci no me dio tiempo para que disfrutada del par de sillas compradas ‘à la va-vite’ en una tienda de Georgetown. Todavía recuerdo las escuetas palabras al teléfono de Alfredo mientras preparaba una crónica, para el TD2, sobre el fraude de las butterfly ballots.

Te quiero en Bruselas dentro de 48 horas, José-María: tienes que levantar la corresponsalía.

Lo único que se me ocurrió pedirle a mi entonces director de Informativos es que fueran 72 horas, en vez de 48: para poder desmontar el piso y hacer las maletas. Pero no nos vamos a quejar, para nada. Porque los corresponsales de TVE, siempre fui un privilegiado, como los sois ahora vosotros, aunque nuestras familias sufran las consecuencias. Menos mal que mis hijos no me han echado nunca en cara tanto ajetreo. Bueno, el mayor me llama ahora ‘workaholic’, pero en broma: ¿verdad Gabriel? Tanto él como su hermano Oscar se mueven por la vida en cuatro idiomas y con una visión ‘multikulti’, como dicen los alemanes: abiertos, europeos y con el mundo en sus manos. Aunque hayamos pagado ‘un precio’, recibimos mucho a cambio. ¿Cómo no vamos a estar agradecidos a Televisión Española? Seríamos idiotas.

Supongo que será bueno para ti, querido compañero, eso de no estar todavía en un ERE, como yo y otros 4.149 compañeros más; aunque te confieso que, pasado el mal trago, no podemos decir que nos hayan tratado mal del todo con el 92 % del sueldo que nos queda de manera ‘vitalicia’. Pero está bien que a ti no te echen todavía: aunque, como escribía Elvira Lindo en ‘El País’, a lo mejor el próximo ERE lo hacen a los 40.

Me dices que eres ‘todo oídos’, que te cuente lo que estoy ‘fabricando’: pues escucha. Una de las cosas que estamos haciendo es la red de corresponsales: una agencia global de crónicas, directos y reportajes que iremos desarrollando pasito a pasito. Pero sin hacerle sombra a TVE, al contrario.

Dirigirme a vosotros, antiguos compañeros de TVE, para contaros estas cosas, podría interpretarse como que os quiero fichar. ¿De verdad lo ha pensado alguien? La verdad es que en nuestra ‘open platform’, en la [a] news network, hay colegas de muchos medios y bastantes países, una treintena de corresponsales de CNN, EuroparlTV, la Ser, Radio Netherlands, BBC, El Mundo, Cuatro, Radio Euskadi, El País… ¿Por qué no TVE?

No deberías ver [a] news como un club de ex, que se reúnen para echar una partidita: la mayoría son profesionales jóvenes, y hasta ‘journalistes stagiaires’ muy potentes, corresponsales ya. Está claro que no somos una productora: a mí lo del ‘business’ se me ha dado siempre mal. Tenemos que intentar, sin embargo, que la agencia por lo menos se autogestione y no nos cueste un duro. Hasta ahora nos está salvando mi plan de pensiones de la tele: los bancos, ya sabes, no están los pobres para prestar.

Resumiendo: que no me he quedado en mi casa ni sentado en un banco, haciéndome viejo diez años antes de tiempo. Lo que hago, con orgullo y satisfacción, es ejercer mi derecho constitucional al trabajo; aunque esta agencia de corresponsales que dirijo no llegue a convertirse nunca en negocio y al final acabemos todos como ‘madres teresas’ de Calcuta: trabajando de balde, como yo hago ahora.

Pero siempre tendré la tranquilidad de que nadie me puede volver a jubilar. Ni obligarme a matar el día paseando al perro.